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05
'19
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FAULHABER GROUP
DE LA HAUTE TECHNOLOGIE DANS LE RÔLE PRINCIPAL
Imaginez la quantité de fil contenue dans cette montagne de vêtements ? Non ? Nous non plus, mais ce sont très probablement des millions de kilomètres. Tout ce fil a été enroulé et déroulé de nombreuses fois pendant le traitement. Et il ne s'agit là que de l'une des étapes des processus de l'industrie textile dans lesquelles les entraînements compacts et durables de FAULHABER font leurs preuves jour après jour.
Photo : Enrouleuse de filTradition des machines
La révolution industrielle n'a pas débuté avec la machine à vapeur comme beaucoup le pensent. Celleci servait alors à évacuer l'eau des mines de charbon. Ce n'est qu'avec l'utilisation de la puissance thermique pour le métier à tisser mécanique que le premier processus de production mécanique a été créé, marquant ainsi le début de la production de masse moderne. Les machines textiles bénéficient donc d'une tradition qui remonte à plus de deux siècles. Au fil du temps, elles sont devenues extrêmement complexes et souvent très grandes. Aujourd'hui, elles fabriquent le tissu pour le choix apparemment sans fin de vêtements que nous trouvons en ligne et dans les chaînes de magasins. La dimension des machines contraste de manière saisissante avec le matériau délicat qu'elles traitent : des fibres légères comme des plumes qui sont d'abord filées en fils parfois aussi fins qu'un cheveu. Il en résulte des textiles – du latin textilis = tisser – par kilomètres carrés. D'innombrables rouleaux de fil sont consommés durant le processus.
Produit semi-fini en rouleaux
Les rouleaux doivent bien entendu être d'abord enroulés. Cela s'effectue dans une filature où le fil est créé à partir des fibres brutes. C'est là que le produit semi-fini est enroulé sur de grandes bobines. Le fil est donc généralement réenroulé sur de plus petites bobines. Dès la production du fil, les fibres individuelles sont souvent entrelacées pour former un fil torsadé dans le but d'accroître son volume et d'améliorer sa stabilité. Le fil est déroulé et réenroulé à presque chaque étape du processus avant son traitement final. Cela contribue également à augmenter la qualité des résultats intermédiaires. Quiconque a déjà cousu un bouton ou réparé une couture connaît les carreaux réguliers que le fil forme sur la bobine. Dans l'industrie textile, c'est pareil, mais en plus grand, même si d'autres modèles d'enroulement sont également possibles. La surface, le plus souvent en forme de losange, se forme parce que le fil est enroulé sur la bobine selon un motif très précis, généralement oblique. Il va généralement d'une extrémité à l'autre, puis fait de même en sens inverse. Cela garantit une distribution uniforme du fil et permet de le dérouler ensuite sans problème.
Oscillation rapide
L'enroulement mécanique est extrêmement rapide. Pendant ce processus, le fil doit être déplacé de façon à la fois constante et très rapide entre les deux extrémités de la bobine. Il ne doit pas y avoir de retard lors du changement de direction. Il s'agit là d'une véritable prouesse technique car l'oeillet guide-fil va et vient environ 400 fois par minute, traitant ainsi près de 1500 mètres de fil. Il existe également des guides mécaniques passifs, mais le guide-fil motorisé leur est nettement supérieur. Il est la norme dans les machines modernes d'enroulement de fil. Le moteur chargé de l'oscillation rapide doit avant tout être capable de gérer les changements rapides de direction sans délai et tout en gardant la même vitesse, il fonctionne sans problème aussi longtemps que possible. Les moteurs à aimant disque, tels que le DM52, se sont avérés être une solution idéale pour cette tâche. Le rotor de cet entraînement est constitué d'un disque à aimant en terres rares ayant été magnétisé avec 25 paires de pôles. Ce disque se déplace entre deux stators avec les enroulements disposés en conséquence. Grâce à son extrême légèreté, l'inerte du rotor est très proche du minimum réalisable. Cela permet au moteur de changer de direction en cinq millisecondes environ à pleine vitesse, rendant ainsi possible un mouvement de va-et-vient ultra-rapide pendant le guidage du fil.
Petit doigt motorisé
Pour l'amenée du fil, on utilise également ce qu'on appelle un chargeur, par lequel passe le fil avant d'entrer dans une machine à tricoter. Ce chargeur n'est pas garant de l'uniformité de l'enroulement, mais plutôt de la constance de la tension du fil. Dans la tricoteuse mécanique, il joue le rôle du petit doigt gauche lorsqu'on tricote à la main. Il est fixé à petite distance devant les systèmes de tricotage de la machine à tricoter. Une petite quantité de fil est enroulée autour de son rouleau qui sert de tampon. Sa mécanique réagit aux variations de la tension du fil et les compense par différents mouvements motorisés. Ici, les mouvements n'ont pas besoin d'être aussi rapides que pour l'enroulement de fil. Ce qui est important, c'est la réaction prompte de l'entraînement et le dosage fin de la puissance du moteur. Cependant, l'espace disponible est également très limité et les moteurs ne doivent bien entendu pas déterminer les cycles de maintenance. Comme pour toutes les machines, la longévité est ici aussi une priorité absolue. Selon l'utilisateur, différents moteurs de FAULHABER sont utilisés pour cette tâche, par exemple les moteurs C.C. à commutation graphite.
Technologie de tricotage
D'ailleurs, les machines à tricoter modernes ne se contentent pas de tricoter des chaussettes et des pulls, elles servent également à produire des tissus techniques. La nouvelle technologie de tricotage en 3D permet même de créer des structures en trois dimensions. Elle est utilisée notamment pour la fabrication de composants techniques à partir de fils métalliques fins ou de fibres céramiques. La tension correcte du fil est alors primordiale car il s'agit d'un facteur déterminant pour les dimensions et la qualité des produits. Cette technologie de fabrication peut aussi être employée pour le prototypage rapide. Elle utilise le matériau de manière très économe, avec seulement autant de fil que vraiment nécessaire. À la différence de la plupart des autres méthodes de prototypage, il n'y a pas de coupes ni d'autres résidus de matériau. Parmi les différents processus de l'industrie textile, les micromoteurs haute qualité servent également dans de nombreuses autres applications. Par exemple, ils sont employés dans les machines à coudre les boutons ainsi que dans les dispositifs d'essai des matières pour examiner la qualité des fils. La vaste gamme de produits de FAULHABER propose une solution d'entraînement optimale pour toutes ces applications.
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